Français Trouvaille

Français Bien considéré comme méritoire par la loi islamique, qui a été égaré par quelqu’un dans un lieu public et trouvé par une autre personne qui ignore à qui il appartient.

Français Luqaṭah : bien protégé qui est la propriété d’un individu qu’il soit musulman ou qu’il s'agisse d'un allié non-musulman, qui a été perdu, oublié, égaré par son propriétaire dans un lieu ouvert au public, et sans la moindre protection justifiant qu’il appartient à quelqu’un (ḥirz : tout ce qui, en temps normal, protège un bien, à l’image d’une maison, d’une boutique, etc.) ; et qui est retrouvé par une autre personne qui ignore à qui il appartient. Celle-ci le récupère en vue de le sauvegarder, ou de le conserver, le posséder après avoir cherché vainement son propriétaire. Dès lors où le propriétaire est connu, elle ne concède plus aucun droit dessus. Par exemple, un portefeuille trouvé par terre avec à l’intérieur une somme d’argent et une pièce d’identité qui désigne, sans la moindre confusion, son propriétaire. En revanche, quand il est impossible de le retrouver, la somme en question devient licite, et change donc de propriétaire. Il existe trois types d’objet trouvé : 1- Objet n’ayant aucune valeur aux yeux des gens, comme une canne, un bâton, une cravache, une miche de pain, un fruit, etc. : « l’inventeur » peut en jouir à sa guise sans prendre la peine de retrouver le « perdant » ; 2- Animal pouvant assurer sa défense contre des fauves en jeune âge en raison de sa taille (chameau, cheval), de sa capacité à voler (oiseau), de sa vitesse (biche, antilope), de sa capacité à se défendre, à repousser les dangers grâce à ses crocs (guépard) ; dans ce registre, nous avons les ustensiles de grande taille (grande marmite, le bois, le fer) que, généralement, on ne déplace pas ; 3- Un bien qui n’entre pas dans les deux premières catégories : monnaie, or, argent, animaux incapables de se défendre contre des fauves en jeune âge (ovin), et qui se subdivise en trois catégories : 1/ Animaux comestibles (mouton, poulet). 2/ Les biens périssables (fruit) que l’on peut soit consommer soit donner l’équivalent en argent à leur propriétaire soit vendre dans l’intention de garder la somme récoltée pour éventuellement la rendre au « perdant », 3/ Les autres biens qui n’entrent pas dans les deux premières catégories (or, vaisselle) et qu’il incombe de garder en dépôt, pendant qu’on recherche leur propriétaire en laissant des appels dans les lieux publics (marché, etc.).

Français Objet trouvé, ramassé par terre. • Enfant abandonné, trouvé; appelé également laqîṭ. • L'élévation.